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Les ist

Les IST sont des « infections sexuellement transmissibles », elles sont causées par des virus, des bactéries ou des parasites.

Comment se transmettent les IST ?

Les IST se transmettent principalement lors de relations sexuelles non protégées (sans préservatif ou carré de latex) : pénétration anale ou vaginale, rapport bucco-génital (fellations, cunnilingus, anulingus), contact entre les parties génitales (frottements, caresses…). Le risque d’infection est plus ou moins important selon le type de pratique et selon le type d’infection. Voici un tableau récapitulatif :

Ainsi, au-delà des pratiques, il importe également de déterminer quels liquides peuvent transmettre des IST, car cela peut dépendre de l’IST. Dans ces liquides, on retrouve principalement le sperme, les sécrétions vaginales et le sang. Mais cela peut aussi parfois concerner l’urine et les selles. Tu l’auras compris, en aucun cas, les larmes ou la sueur ne peuvent être des liquides contaminants ! 

Quels sont les signes d’une IST ?

Depuis quelques années, on ne parle plus de « maladies sexuellement transmissibles (MST) » mais d’« infections sexuellement transmissibles (IST) » car on peut être infecté·e sans pour autant présenter des signes de maladie (symptômes). Il est fréquent qu’une personne soit infectée sans même s’en douter car elle n’a pas toujours de symptômes visibles. Mais même sans symptôme visible, les IST sont transmissibles au·x partenaire·s et peuvent avoir de graves conséquences sur la santé (stérilité, cancers, etc.).

Toutefois, si symptôme·s il y a, il s’agit de fièvre, de douleurs dans le bas ventre, de douleurs pendant ou après un rapport sexuel, d’une sensation de brûlure en urinant, de ganglions gonflés, ou au niveau des organes génitaux d’écoulements anormaux (odeur, couleur, quantité), de rougeurs, d’éruptions cutanées, de petits boutons… 

NB : le symptôme le plus fréquent des IST est l’absence de symptômes !

Comment savoir que j’ai une IST ?

Le seul moyen de savoir véritablement si tu as une IST, c’est en faisant un dépistage chez un médecin. 

Le dépistage peut se faire par prise de sang, analyse urinaire, frotti ou auto-frotti et/ou examen clinique des parties génitales. 

Sans symptômes, pour avoir un résultat fiable, c’est-à-dire un résultat sûr à 100%, il faut attendre en moyenne 6 semaines après le rapport à risque pour faire un dépistage.

Un seul des symptômes précédemment cités devrait t’inciter à aller consulter pour réaliser un dépistage. En matière d’IST, plus tôt c’est dépisté, mieux c’est traité ! De plus, comme certaines IST sont asymptomatiques, réaliser des dépistages régulièrement lorsque tu as des rapports à risque est primordial. Se faire dépister fait partie des moyens de prévention et de protection des IST. 

Attention, être infecté·e par une IST peut augmenter le risque d’infection par une autre IST. En effet, celles-ci fragilisent les muqueuses qui deviennent alors de plus grandes « portes d’entrée » pour les autres infections comme le VIH. 

Si tu as été infecté·e par une IST, il est important d’en informer tes partenaires pour qu’iels puissent être traité·es également. Nous te conseillons de contacter au minimum les partenaires des trois derniers mois. Néanmoins, ne sachant pas toujours quand a eu lieu l’infection, il est parfois plus prudent de remonter plus loin. Il existe un site où tu peux contacter tes partenaires de manière anonyme : https://depistage.be/sms/.

Comment se protéger ?

Le seul moyen de se protéger des IST est d’utiliser un préservatif externe ou interne ou un carré de latex lors des pratiques sexuelles.

Voici un tableau récapitulatif des moyens de protection à utiliser en fonction des pratiques sexuelles :

Pratiques Protection
Pénétrations vaginales ou anales Préservatif externe ou interne
Fellations Préservatif externe
Caresses sexe contre sexe Préservatif externe ou carré de latex
Cunilingus – Anulingus Carré de latex

L’utilisation de sextoys peut également comporter des risques s’ils sont échangés lors d’un rapport et donc elle n’échappe pas à la règle de l’utilisation de préservatifs. 

Mais ce n’est pas tout ! Pour les hépatites A et B et pour le HPV, il existe des vaccins. Concernant le VIH, il y a également un traitement préventif, appelé la PrEP, qui permet aux personnes plus à risque de se prémunir davantage face à cette IST. Enfin, il existe également un traitement d’urgence, le TPE (traitement post-exposition), à prendre après la prise de risque face au VIH. 

Par ailleurs, le dépistage est une protection de second temps : si tu te fais dépister, tu peux te soigner et empêcher que l’IST continue de se transmettre. 

Ça se soigne ?

La plupart des IST se soignent mais il importe de les traiter suffisamment rapidement pour qu’elles ne laissent aucune séquelle. Les traitements sont généralement des antibiotiques mais il peut également y avoir des crèmes, des chirurgies, des retraits de verrues…

D’autres ne peuvent pas être guéries, même s’il existe des traitements. C’est notamment le cas pour le VIH et l’hépatite B qui deviennent alors des maladies chroniques. 

RAPPEL : Pour te protéger des IST :

  • Utilise des préservatifs ! Ils sont distribués gratuitement en planning familial.
  • Fais régulièrement des dépistages, en particulier si tu changes de partenaire·s, pour t’assurer d’une prise en charge médicale rapide et pour éviter de transmettre l’IST à d’autres personnes ! Tu peux prendre rdv à notre consultation médicale.

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